Amicale du Souvenir
PHOTO DU 27/10/17 DES MEMBRES DE L’ASSOCIATION
Tout savoir sur les cérémonies du 07.06.13
https://www.longues-mer.fr/news/07-06-13-commemoration-de-la-liberation/
Assemblée Générale du 24.02.13
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« L’intérêt du passé, c’est de pouvoir en tirer des leçons pour protéger l’avenir. Pour ce qui est de l’avenir, il ne s’agit pas de le prévoir, mais de le rendre possible. »
Antoine de SAINT-EXUPERY
Pourquoi se souvenir ? La liberté a eu un prix, souvent élevé. Non seulement la nôtre, mais celle des autres aussi. Militaires et civils, hommes, femmes et enfants, tous sont morts pour que nous puissions vivre libres. Ne l’oublions pas, cette liberté est fragile et n’est jamais acquise définitivement. Il est donc important, en s’appuyant sur l’Histoire, d’apprendre à gérer les conflits avant qu’ils ne dégénèrent.
Les fortifications
De tout temps, les peuples ont eu pour souci premier de se protéger des invasions. De la Grande Muraille de Chine, du roi Philippe Auguste à Paris, au Mur de l’Atlantique contemporain, nous sommes passés, en France, par la Ligne MAGINOT, qui devait interdire à jamais une invasion allemande après la grande aventure de 1914-1918. Système fortifié construit de 1927 à 1936 sur la frontière française du Nord-Est, elle porte le nom du Ministre de la Guerre qui a initié et permis sa construction.
Au cœur de la Moselle des trois frontières, tout près de Thionville et de Metz, à quelques kilomètres de Luxembourg, d’Arlon, de Verdun, face à la Sarre allemande, se dresse le HACKENBERG, le plus grand des forts de la Ligne Maginot.
Dix-neuf blocs de combat et plus de dix kilomètres de galeries souterraines…
Le Hackenberg fut le prototype des ouvrages d’artillerie de la Ligne. Le dispositif était extrêmement complexe. Des blocs sont destinés à servir d’entrée pour les troupes, les munitions et le matériel. Mais tout se passe sous terre dans des réseaux de galeries avec une caserne, une cuisine, une infirmerie, une centrale de production d’électricité, de ventilation, des magasins de munitions et un poste de commandement. Dans certains ouvrages, un train permet d’acheminer le matériel aux blocs de combat. Les armements étaient installés dans des casemates en béton, jusqu’à 3,5 m d’épaisseur.
Des « cloches » servaient à l’observation. Des milliers de mètres-cubes de béton furent coulés pour la construction de l’ouvrage qui monopolisa des centaines d’ouvriers. Aujourd’hui, des associations ont pris en charge certains des ouvrages de la Ligne Maginot, les font connaître au public, révélant ainsi un pan méconnu de notre histoire militaire. Laissant la frontière belge sans protection, la Ligne ne put jouer en 1940 le rôle escompté.